Historique de l'association

Naissance de l'association

En 2006, il n'existait pas d'association humanitaire à l'ENSCP (Ecole Nationnale Supérieure de Chimie de Paris). Un petit groupe d'étudiants (aujourd'hui en troisième année) décide de créer PEPSS - Pour un Engagement dans des Projets Solidaires au Sud.
Dès lors, ils contactent plusieurs associations afin de pouvoir être épaulés dans la réalisation d'un projet. L'association "Amis de la Terre Togo" (ADT-Togo) leur soumet un projet d'amélioration de l'accès à l'eau potable dans la région du Sud Ouest du Togo.
Particulièrement touchés par la problématique de l'eau qui est d'une part l'un des problèmes majeur en Afrique et d'autre part en rapport direct avec la Chimie les futurs membres de PEPSS élisent ce projet.

Le 17 Mai 2006, les membres de PEPSS rencontrent le directeur exécutif de ADT-Togo: Monsieur Mensah Todzro. Le projet est né, il faut maintenant le réaliser...

Le projet de Kovié :


L’objectif global du projet est d’améliorer les conditions d’accès à l’eau potable dans la région de Kovié au sud-ouest du Togo en apportant des solutions concrètes, adaptées et durables avec une implication continue de la population. Pour réaliser cet objectif, il faut commencer par analyser précisément les besoins de la population ainsi que les données socio-économiques locales.

A cet effet une première mission exploratoire d’une durée de trois semaines a été réalisée sur le terrain au mois d'aout 2007. Cette dernière a consisté à mener une enquête auprès des habitants et des autorités locales via un questionnaire et à sensibiliser la population sur les dangers qu’elle encourt en buvant de l’eau non traitée. Nous avons également procédé à des analyses chimiques et micro-biologiques de l’eau, et démarché des entreprises locales en vue de leur participation à notre projet.
L’analyse des résultats de cette enquête nous a guidé pour déterminer les solutions à mettre en place lors de la deuxième phase du projet (nombre de points d'eau, capacité de la station, type d'alimentation en électricité...). C'est sur ces points et plus particulièrement la mise en place concrète du projet qu'ont commencé et que continueront à porter nos efforts cette année.
La troisième et dernière phase portera sur le suivi de l’entretien et l’évaluation de l’efficacité de l’installation mise en place. Nous souhaitons en effet que sur le long terme la station d'alimentation en eau potable fonctionne et soit entretenue uniquement par le biais d'agents locaux recrutés à cet effet.


Bilan de la mission 2007 à Kovié (7 au 29 aout):

 



Tout au long de notre séjour, nous avons été accompagnés par un groupe de 7 jeunes togolais étudiants et membres de l'association "Amis de la Terre Togo". Nous nous sommes associés en binômes (un togolais et un membre de PEPSS) afin de réaliser les questionnaires, les analyses etc...

Ce travail avec les togolais, nous a permis d'une part d'être mieux acceptés par la population locale, d'autre part de mieux connaître les us et coutumes afin que notre aide soit la plus profitable possible.
Les objectifs fixés pour cette mission exploratoire ont été atteints. En effet, nous avons réalisé un nombre important d’enquêtes, effectué des analyses de différents points d’eau environnant Kovié, animé quatre demi-journées de sensibilisation, visité une station de distribution d'eau potable et pris contact avec les villageois et les autorités locales (chef du village et Comité Villageois du Développement) ainsi qu'avec un hydraulicien.
Cette mission était essentielle tant pour le projet en lui-même que pour la bonne intégration de l’équipe au sein du village. Le projet a tout d'abord mûri dans nos esprits, grâce aux enquêtes et aux différentes visites et rencontres,. Nous avons ensuite participé à de nombreuses cérémonies et manifestations et exprimé notre souhait de travailler avec la population. Par ailleurs, nous avons une meilleure connaissance du rythme et des conditions de vie des villageois ainsi que de leurs habitudes. Nous sommes aussi assurés de l'implication des habitants de Kovié dans notre projet et de leur volonté de participer aux travaux.
Finalement, la réalisation de ce projet nous paraît indispensable puisque aucun plan d’action de ce type n’est prévu par le Comité Villageois du Développement de Kovié (CVD).
<!--[endif]--> Nous n’avons pas encore de solution exacte à mettre en place. Nous souhaitons en effet choisir la solution à mettre en place après en avoir (re)discuté avec ADT-Togo, des organismes, associations ou entreprises spécialisées dans ce type de projet ainsi qu'avec nos partenaires financiers, sans qui cette mission et l’ensemble du projet n’auraient pu voir le jour.

 

passation  2008 de l'association


Lors de notre rencontre du 18 février 2008, Mr Mensah Todzro, notre contact de l'ONG locale ADT-Togo, nous a manifesté l'importance d'un déplacement au Togo d'un des membres de l'association afin qu'il puisse rencontrer les autorités locales ainsi que les spécialistes de l'hydraulique villageoise.
Après réflexion nous avons jugé ce déplacement pertinent puisque permettant de collecter de nombreuses informations difficilement accessibles depuis la France: en effet nous pensons sincèrement que ce séjour nous a permis un gain de temps considérable notamment dans l'obtention de devis en vue du lancement des travaux. Le président Kevin Ziemer est donc parti du 11 au 18 mars 2008 à Lomé la capitale Togolaise.


Déplacement du président 2008 (11 au 18 mars)

Le séjour, par le biais des nombreuses réunions auxquelles a pu assister le président Kevin Ziemer(4 à 5 réunions quotidiennes), a été très enrichissant. Les spécialistes ont confirmé que le village se situe dans un biseau sec, ce qui signifie que l'eau y est très difficile à trouver. Les rencontres ont permis d'estimer que les forages devront aller jusqu'à une profondeur comprise entre 130 et 200 mètres, afin de pouvoir avoir un débit suffisamment important pour pouvoir alimenter les 6000 habitants du village.
Cette profondeur implique un coût important pour le forage en lui même, d'autant plus que dans ces régions extrêmement sèches, souvent, trois ou quatre forages (en moyenne) sont nécessaires avant que le forage soit positif (c'est à dire qu'il possède le débit d'eau attendu).
A ce moment, il était prévu d'analyser les devis (et de les faire analyser par l'autorité compétente que représente l'agence française pour le développement) afin de décider de la suite à donner au projet (lancement de l'étude de terrain, mise en place de plusieurs petits forages...).

Le voyage à été aussi l'occasion pour le président d'aller manifester à la population de Kovié (à 40km de Lomé) le soutien et la motivation de la nouvelle équipe.


passation  2009 de l'association

 

Suite aux avancées obtenues sur le plan technique du projet, l'expérience acquise dans la structuration de l'association PEPSS forte de ses 20 nouveaux membres, a jugé qu'il été nécessaire de se rendre sur le lieu du projet pour lancer un certain nombre de choses.

Les objectifs du voyage ont été définis avant le départ et sont les suivantes:
- Lancer l'étude de terrain, nous permettant d'obtenir un dossier complet sur le projet prenant en compte l'ensemble des données technique liées au projet: ce dossier est très important dans la réalisation du projet; grâce à lui nous pourrons chiffrer précisément le budget du projet et rechercher des financement de façon plus efficace
- Obtenir des devis dans le domaine du génie civil et du gros œuvre dans le but de mieux estimer le coût du projet
- Rencontrer de nouveau les habitants du village, sensibiliser les cadres du village à notre action et commencer à leur expliquer comment un tel projet se met en place et comment le village doit intervenir. En effet, pour le succès d'un projet d'adduction il est nécessaire que les bénéficiaires se sentent investis en participant à la bonne mise en place des installations.
- Rencontrer des ONG spécialisées dans le domaine de suivi des travaux, une telle aide nous sera précieuse lors de la phase de travaux.
- Se renseigner sur les infrastructures existant au Togo dans le domaine du traitement de l'eau en vue du traitement de l'eau des forages.

 

Voyage de décembre 2008/janvier 2009


Le voyage s'est déroulé sur 10 jours et à permis de rencontrer de nombreux acteurs importants pour le projet.

Il s'est révélé que la zone de Kovié étant difficile vis à vis de l'eau, il serait plus judicieux d'aller chercher l'eau plus au sud, là ou nous pouvons la trouver en abondance. Cette nouvelle dimension du projet permettait d'alimenter plus de villages mais aussi de prétendre à des aides de grands organismes car le projet devenait alors un projet de développement.

Toutefois, une nouvelle surprenante nous est tombé dessus comme un coup de massue lors des derniers jours du voyage. En fait il s'avère qu'il existe une cellule au ministère de l'agriculture gérant un projet sur la zone de Kovié et de Mission Tovié.
La zone de Kovié se trouve en fait à la frontière entre le sédimentaire et la zone rocheuse, les minerais s'étant déposés avec l'érosion les sols sont devenus très fertiles. Ce facteur additionné à la présence du fleuve Zio, en font une zone intéressante pour l'agriculture. Ceci explique la présence de nombreux villages et l'intérêt du ministère de l'agriculture qui prévoit la mise en place d'infrastructures agricoles. Seulement, le ministère prévoit comme mesure d'accompagnement l'adduction en eau potable des villages de Kovié et Mission Tovié. Nous n'étions jusqu'alors malheureusement pas au courant d'un tel projet malgré nos nombreux contacts avec les autorité togolaises que se soit en France ou au Togo.

Persuadés qu'il est quasiment impossible pour nous de travailler avec une organisation gouvernementale togolaise et étant sûrs que le ministère de l'agriculture s'occupe du village de Kovié nous avons dû prendre la lourde et douloureuse décision d'arrêter le projet sur Kovié, du moins d'arrêter la recherche de fonds et les études techniques. Cependant, nous comptons bien (sur les conseils du SCAC: Service culturel de l'ambassade de France au Togo, compétent dans de nombreux domaines) suivre l'évolution du projet du Ministère de l'Agriculture.

Pour plus de renseignement sur le voyage et son déroulement nous vous invitons à télécharger le rapport de mission dans la rubrique Téléchargements

 

Naissance du projet d'Agbétiko :



Nous avons donc décidé de nous mettre en quête d'un nouveau projet toujours dans le domaine de l'adduction en eau potable, car c'est un domaine qui nous tiens à cœur et dans lequel nous avons acquis des savoirs de par notre expérience durant ces deux dernières années.
Lors de notre rencontre avec Madame Riffoneau au SCAC en janvier dernier, cette dernière nous a d'abord montré sa compréhension tout en nous disant que nous ne pouvions prévoir "un tel coup". De plus lui expliquant notre position et l'intérêt de nous relancer dans un projet similaire, cette dernière nous oriente vers l'association Aldefi porteuse d'un projet similaire dans le village d'Agbetiko dans le bas mono à une centaines de kilomètres au nord est de Lomé.
En fait Aldefi est une ONG française spécialisée dans le domaine de la micro-finance, ayant monté un projet d'adduction en eau potable dans le village ou elle a démarré le micro-crédit.
Nous avons à notre retour rencontré Aldefi pour voir dans quelle mesure nous pourrions contribuer à ce beau projet.
Suite à l'assemblée générale que nous avons tenue le lundi 9 février, nous sommes heureux de vous annoncer que le projet à été élu à l'unanimité.
Dans la suite de ce partenariat nous serons amenés à travailler avec l'école HEC de Paris et l'école Supoptique.
De plus amples éléments seront disponibles très prochainement.

 


 

 


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